Caribouquin et autres scarabétises


Découvrez les oeuvres de la classe de CE2 de René Clair pour le Créalivres 2017

Planète Terre – année 2099.

Le 21ème siècle se termine. Malgré les recommandations des climatologues, malgré les manifestations des écologistes, l’homme a continué d’exploiter la nature de manière déraisonnable : la déforestation, les rejets de gaz à effet de serre, la chasse et la pêche intensives, la consommation d’énergie ont vidé la planète des ressources .La température de la terre est montée et l’écosystème est bouleversé.

Les animaux essaient tant bien que mal de s’adapter pour survivre. Au L.A.V.(Laboratoire des Animaux Valises) une équipe de scientifiques travaille dans le plus grand secret. Ceux-ci ont trouvé le moyen grâce à des manipulations génétiques de créer de nouvelles espèces d’animaux qui sont mieux adaptés à cet environnement ;  ou qui rendent des services à l’homme sans polluer la planète. Ces animaux sont le résultat de croisements entre différentes espèces mais aussi entre des êtres vivants et des objets.

Après avoir longtemps tâtonné et échoué, les scientifiques ont découvert que tout être vivant ou objet, pouvait être associé à condition que leurs noms s’emboitent comme des mots valises.  Par exemple, le grizzlinotte qui, comme vous l’aurez compris, est un ours redoutable vivant en forêt croisé avec un petit oiseau un peu étourdi. Le résultat est… surprenant.

Malgré le succès incontestable de cette expérience, il faut bien avouer que quelques scarabétises se sont glissées hors des laboratoires.

 

Partons à leur rencontre…

L’oursoleil

 

Tout au nord du globe,  ainsi que dans les zones chaudes,  on rencontre les oursoleils.

Il existe plusieurs espèces d’oursoleils, comme l’oursoleil polaire qui au lieu de chauffer absorbe les rayons du soleil pour que la banquise ne fonde pas, l’oursoleil brun, qui lui chauffe un peu trop, surtout lorsqu’il s’énerve et qu’il devient tout rouge et qu’il se met à dévorer les nuages.

C’est d’ailleurs une des causes de la sècheresse, c’est un peu la faute au scarabêtise.

Cependant quand cet animal féroce est bien repu de saumontres ou de miel d’algues il est calme et inoffensif. Alors il rayonne. Puis il dort  pendant des mois et  l’hiver s’abat sur la planète.

Le saumontre

 

Plongeons sous l’eau à la rencontre du saumontre.

Ce poisson qui vit à la fois en eaux douces et en eaux salées a une montre à deux aiguilles sur le ventre.

Il pond des œufs à un rythme très régulier : 60 œufs par minute. Heureusement qu’il se reproduit beaucoup parce qu’il a énormément de prédateurs.

Comme son ancêtre remontait les rivières pour aller pondre, ce poisson à la robe d’argent sait nager à contre-courant et il est capable de remonter le temps.  Il fait tourner les aiguilles de sa montre à l’envers et remonte dans le passé pour revivre ses moments favoris, quand il jouait avec ses amis, les poissons morts.

Il peut aussi voyager dans le temps pour empêcher que les catastrophes se produisent comme les marées noires.

Malheureusement, on n’a pas encore réussi à intéresser le saumontre aux catastrophes des hommes.

La marmotarie

 

Dans les montagnes on rencontre la marmotarie. A cause de la pêche intensive, le poisson que mangeait l’otarie manquait ; elle est donc sortie de l’eau pour aller se réfugier dans les milieux montagnards ou elle a adopté le mode de vie des marmottes.

Elle est très discrète et on a du mal à l’apercevoir. Elle peut à la fois chasser sur terre et dans les rivières : elle a gardé ses nageoires et est capable d’aller très vite. Elle est très pacifique mais si on l’agresse, elle montre ses deux dents de devant et fait claquer sa queue comme un fouet en criant Honk Honk Honk. En cas de danger, elle siffle pour prévenir ses congénères.

Cet animal sympathique se faisait aussi capturer pour faire des tours ridicules comme faire tourner des ballons sur son nez, tout ça pour amuser des enfants…

Aujourd’hui la marmotarie hiberne paisiblement pendant les  longs mois d’hiver.

Le zébus

Au début du siècle, les moyens de transport émettaient trop de gaz à effet de serre, le zébus apporte une solution aux émissions de CO2.

Le zébus se nourrit de végétaux : herbes, fleurs, feuilles. Il en broute jusqu’à 400 kilos par jour. Il a la faculté de transformer sa nourriture en carburant, ce qui fait de lui un moyen de transport totalement écologique. Plus besoin d’énergie fossile et tout le monde respire de l’air pur.

Le zébus possède une bosse, ce qui ne veut pas dire qu’il est un zébus accidenté, mais cette bosse est  un réservoir calorique, bien utile lorsque la nourriture se fait rare. Cela lui permet de ne jamais tomber en panne.

Il en existe plusieurs espèces. Chacune a son propre milieu de vie. En Angleterre vit le zébus anglais ; il est deux fois plus grand que les zébus ordinaires et il est très rouge. De plus comme il est très grand, il mange deux fois plus que les autres et raffole de la menthe, ce qui contrarie les anglais face à la pénurie de menthe pour leur thé.

Les zébus scolaires, eux, vivent partout dans le monde où il y a des enfants.

A Villeneuve d’Ascq, on voit  passer le zébus Liane toutes les 8 minutes, dans un sens, puis dans l’autre. Le zébus est vivipare et, comme tous les mammifères  il allaite ses petits, les mini-zébus.

Ces mini-zébus sont réservés aux transports d’enfants de 6 à 12 ans et leurs cris sont très, très joyeux. Ils sont quand même souvent un peu trop bruyants !

L’éléphantôme

Un certain pachyderme très connu, sûrement l’éléphant, apparu à l‘ère tertiaire, a connu des dizaines de millions d’années d’évolution, et continue sa lente adaptation pour échapper aux chasseurs d’ivoire.

Ces braconniers,  traquent depuis toujours l’éléphant même après qu’une loi fut adoptée pour les protéger.

Pour survivre, les éléphants sont devenus invisibles à la fois en Afrique et en Asie. A cause de leur invisibilité, on a longtemps  cru que cette espèce était éteinte.

Mais on sait aujourd’hui qu’il en existe encore parce que l’on voit bouger les herbes et les arbres quand ils se déplacent.

Les éléphantômes sont très grands, ils vivent en groupe. On raconte beaucoup d’histoires à leur sujet : certains disent qu’ils les ont vus la nuit, d’autres disent qu’ils les entendent jouer à cache-cache dans les vieilles maisons ou dans les greniers.

Mais leur jeu préféré, c’est d’effrayer les chasseurs pour se venger en venant hanter leurs jardins et leur faire peur pendant leurs barbecues.

Le chaspirateur

 

L’animal domestique préféré sur la planète en 2099 est le chaspirateur.

Il adore la poussière et les toiles d’araignées.

Son pelage est doux et soyeux de couleur noire, rousse, blanche, marron et beige.

Il est très écologique car il ne consomme pas d’énergie : la poussière est son carburant et comme il est très agile, il bondit de meuble en meuble sans rien casser et si, par hasard il tombe, il retombe sur ses pattes. En plus il est très silencieux, juste un léger ronronnement, très doux et très affectueux, surtout avec les enfants.

Son prédateur est le chienfecte qui est jaloux parce que le chaspirateur a pris sa place de meilleur ami de l’homme.

ATTENTION ! Il est plus prudent de ne pas posséder de chaspirateur quand on a des sourideaux. Il ne peut pas résister et n’en fait qu’une bouchée. Il faut alors lui préférer un balailéphant, quoiqu’il est arrivé une ou deux fois que celui-ci parte en courant  en causant de gros dégâts sur son passage car les balailéphants ont une  peur bleue des sourideaux.

Le tigrenouille

Chassé de son milieu de vie par la déforestation le tigrenouille s’est réfugié dans les mares et petit à petit ce félin carnassier s’est adapté à son environnement.

Le tigrenouille a la peau nue verte, rayée de noir mais il a gardé une longue queue poilue. Ses crocs sont très effrayants. Il est devenu un amphibien mais il a gardé son instinct de fauve ; si vous l’embêtez il peut être très féroce. Dans les mares il se fait respecter et n’a pas de prédateur.

Quand il est devenu amphibien sa langue a grandi pour chasser les insectes et les oiseaux. Quand il chasse maintenant, il ne bouge pas et ne fait pas un bruit, attendant que sa proie passe à proximité de sa langue. Il peut attraper des oiseaux aussi grands que des hérons.

L’ampoulette

La star des basse-cours en 2099 c’est l’ampoulette.

Cette petite poule pond des œufs lumineux très pratiques car ils permettent d’éclairer sans avoir besoin d’électricité. Les œufs restent brillants pendant 21 jours.

Une ampoulette bien nourrie de vers luisants pond un œuf lumineux par jour.

Chaque famille a maintenant au moins une ampoulette dans son jardin ou sur son balcon.

L’ampoulette pond ses œufs dans un nid très haut perché pour faire croire aux prédateurs que ce sont des étoiles.

Mais le caribouquin ne se laisse pas tromper, il a lu assez de livres sur les ampoulettes pour comprendre cela ! Malheureusement pour lui, il est incapable de monter aux arbres pour aller les chercher.

Le piranhabeille

On savait que les abeilles étaient indispensables à la vie sur Terre. Pourtant, celles-ci étaient menacées de disparition à cause des produits chimiques que les agriculteurs mettaient sur leurs plantations.

Les scientifiques  ont créé le piranhabeille pour que l’abeille ne disparaisse pas et qu’elle ait un plus grand moyen de défense. Le piranhabeille vit dans les rivières des forêts tropicales tout le long de l’équateur.

Ses nageoires se transforment en une paire d’ailes quand il sort de l’eau.

Il butine du pollen d’algues grâce à une trompette qui se range sous sa langue puis il transporte ce pollen jusqu’à la ruche qu’il a construite avec d’autres piranhabeilles. C’est à cet endroit qu’il fabrique son miel d’algues très recherché car très nourrissant.

Il est carnivore : il mange toutes sortes de poissons : poissondes, poissombres, saumontgolfières.

Il apprécie particulièrement les saumontres. Il détache soigneusement les aiguilles de sa proie avant de la dévorer pour éviter de faire tic tac tic tac pendant sa digestion.

Il mange aussi quelques piranhas de son espèce ; piranharbres, piranhalgues, piranhaffreux …

Une fois repu, il descend dans les profondeurs pour faire une sieste qui peut durer jusqu’à trois jours.

Le kiwifi

Le kiwifi est un petit oiseau très apprécié des réseaux sociaux qui se sont développés tout au long du siècle.

Ce petit oiseau qui ne sait pas voler s’est beaucoup reproduit et on en trouve partout.

Chez les kiwifis, c’est le mâle qui couve et la femelle le pique régulièrement avec son bec pointu pour lui rappeler de s’occuper de son œuf.

Il est très protégé parce qu’il permet de mettre tout le monde en contact grâce aux ondes qu’il émet. Il existe même des kiwifis nains que l’on peut emmener avec soi parce que ses ondes ne vont pas loin.

Il s’est laissé facilement apprivoiser et se nourrit de 140 graines par jour. Son cri est « tweet tweet tweet ».

Généralement le kiwifi est bleu mais il arrive qu’il en naisse des gris. Ces poussins-là sont chassés parce qu’on pense qu’ils produisent des mauvaises ondes.

Le léoparatonnerre

Le réchauffement climatique a entrainé une augmentation importante des orages.  La foudre peut tomber à tout moment et n’importe où ; les orages se forment rapidement et sont très violents.

Pour éviter les catastrophes naturelles, Les hommes ont pris l’habitude de se promener avec des léoparatonnerres domestiques. Ils sont très efficaces et grâce à leur vitesse de course ils peuvent intervenir rapidement.

Quand l’orage gronde, leur queue, très longue, se dresse à la verticale et a pour propriété d’attirer la foudre. De plus le léoparatonnerre utilise la foudre pour sa propre énergie : après avoir reçu et absorbé un éclair il est capable de courir à 420 Km/h.

Dans les pays froids, on trouve le léoparatonnerre des neiges à la belle fourrure blanche.

Par contre en cas d’extrême urgence il est conseillé de faire appel au guéparatonnerre, car celui-ci est encore plus rapide.

L’élantenne

En 2099 beaucoup d’hommes ont quitté les villes trop polluées et sont repartis vivre à la campagne ou dans les forêts.

Mais ils ne peuvent pas vivre sans internet qui a pris une place encore plus importante qu’en 2017. Pour être sûrs d’avoir du réseau partout, les scientifiques ont créé l’élantenne.

Avec ses bois directionnels l’élantenne peut capter les signaux des satellites et permettre aux hommes de se connecter.

Il existe de grands troupeaux d’élantennes dispersés partout sur la planète et comme ils sont compatibles avec les kiwifis, le relai des ondes est assuré et il n’y a plus de zones sans réseau.

Le pingoinfre

La population en 2099 approche les 10 milliards d’hommes et de femmes qui produisent de plus en plus de déchets dont on ne sait plus quoi faire.

Heureusement les pingoinfres ont migré partout sur la planète. Même s’ils apprécient surtout le chocolat raffiné du manchocolat, son appétit n’est jamais satisfait. Il recherche la compagnie des manchodières pour se faire une bonne fondue de chocolat quand ils ont réussi à s’en procurer.

Les hommes l’ont privé de toutes les bonnes choses qu’il aimait pour l’obliger à manger les déchets. Cela lui a permis de survivre parce que son ancêtre le pingouin était en voie de disparition à cause des marées noires et de la pollution des océans.

Les pingoinfres sont ravis car les réserves de nourriture sont immenses. Comme les hommes continuent de jeter beaucoup de nourriture, même des produits encore bons comme des gâteaux et des bonbons, ils ont encore de quoi se régaler.  Du coup les pingoinfres sont de plus en plus gros ; les plus gros spécimens aperçus pesaient 550 Kgs et mesuraient 12m.

Le goëlampe

Tout en haut des phares, niche le goëlampe : il éclaire la mer et il fait souvent des allers-retours pour prévenir les bateaux des dangers.

En effet, sa vue lui permet de voir très loin dans la nuit. Lorsque sa lumière commence à baisser il lui suffit de faire quelques battements d’ailes pour se recharger en énergie.

Parfaitement écologiques, les goëlampes sont les amis des marins donc les pêcheurs lui laissent volontiers une part de leur pêche.

Il se nourrit principalement de saumontres, dont il raffole car pendant la digestion ses souvenirs de poussin  lui reviennent et il aime revivre les moments où ses parents se relayaient pour lui apporter sa nourriture dans son nid douillet. Il apprécie aussi le pyranhabeille pour son délicieux petit goût de miel d’algues.

Le manchodière

Le manchodière (nom scientifique manchius chaudius) est un animal très particulier car il peut réguler sa température jusqu’à 100 degrés. Il n’est pas rare que de la fumée sorte de son bec.

Il est en voie de disparition car il fait fondre la banquise sur laquelle il vit. Il n’a aucun prédateur car tous savent bien que « «qui s’y frotte s’y brûle ».

Au siècle dernier, les manchodières étaient capturés pour chauffer les maisons. Or, un manchodière qui  ne vit pas dans son habitat naturel est en état de stress et devient glacé. L’homme a donc cessé de le chasser !

Il pond des œufs de braise. Inutile de vous dire que ses œufs sont très recherchés pour alimenter les poêles et les barbecues …

Lorsque la femelle part chercher de la nourriture, le mâle couve l’œuf sur ses pattes pour éviter de faire fondre la banquise mais surtout pour se réchauffer les pattes.

Le dragombrelle

Depuis que le scarabêtise a créé l’oursoleil, des milliers de personnes meurent de soif à cause de la chaleur et de la sécheresse.

Les scientifiques ont cherché une solution et mélangé les gênes d’un dragon et une ombrelle. Le dragombrelle ressemble à une ombrelle géante avec la tête, les pattes, les ailes et la queue d’un dragon. Il a une poignée qui ne lui sert à rien car il vole tout seul au-dessus des lacs ou des personnes qu’il veut protéger des rayons du soleil. Il change de couleur à chaque saison ; juste pour le plaisir.

Le dragombrelle n’est pas comme son ancêtre qui vivait dans les légendes : un reptile terrestre qui savait voler et qui gardait des princesses prisonnières et combattait des chevaliers.

C’est un reptile volant qui se déplace partout dans le monde où on  a besoin de lui. Le dragombrelle sait aussi cracher du feu, ce qui ne lui sert pas pour se défendre parce qu’il n’a aucun prédateur, mais pour griller des chamallows dont il raffole en faisant attention de ne pas brûler son ombrelle.

Le dragombrelle fait aussi son nid dans une ombrelle et y pond de deux à trois œufs par an qu’il couve pendant sept mois et deux semaines.

 

Le colibrioche

L’ami du petit-déjeuner en 2099 est un petit oiseau qui vole très vite pour apporter des brioches. Il est même capable de voler sur place en attendant qu’on lui ouvre la fenêtre pour déposer sa livraison.

Le colibrioche a une grande langue pour récolter le nectar des fleurs et il suce aussi le jus des fruits trop mûrs.

Il peut ainsi faire des brioches à la fleur d’oranger ou à la violette, aux pommes, à l’abricot ou à la pêche.

Il est chapardeur et n’hésite pas à voler les œufs du manchocolat. Ses brioches aux pépites de chocolat sont les plus demandées.

Le scarabêtise

Un jour qu’un scarabée se promenait dans le laboratoire secret des scientifiques, le L.A.V (laboratoire des animaux valises) il renversa et cassa quelques fioles et de la cendre de manchodière, de la coquille d’œuf de dragombrelle, une moustache de tigrenouille, un rayon d’oursoleil se mélangèrent et un gaz toxique se répandit.

Les  vapeurs qu’il respira lui firent perdre toute sa raison, la plupart de ses sens et ses instincts. A partir de ce jour ce scarabée ne cessa plus de se faire mal et de se cogner partout. Malchance totale, c’était héréditaire et tous les scarabées de sa descendance avaient la même tare.

Depuis tout le monde appelle cette espèce particulière de scarabée les scarabêtises. On le reconnait facilement : il se cogne partout, casse beaucoup de choses y compris lui-même,  il a six pattes dont deux dans le plâtre, plein de bosses sur la tête.

Il mange des feuilles, de l’herbe, de la boue, du plastique, des … enfin il mange et boit tout et n’importe quoi.

A cause de leur grande maladresse et de leur régime alimentaire approximatif, beaucoup de scarabêtises meurent de manière précoce. C’est pourquoi c’est aujourd’hui une espèce en voie de disparition mais personne n’a eu l’idée de la protéger. Allez savoir pourquoi !

Le moutondeuse

Le moutondeuse fait partie de ces animaux qui rendent des services aux hommes comme le chaspirateur ou l’ampoulette.

Il est écologique car il permet de tondre les pelouses comme son ancêtre le mouton mais il peut se tondre lui-même et fournir sa laine. Il vit en troupeau et peut faire plusieurs tontes de laine par an.

Le moutondeuse peut aussi choisir la couleur de la laine qu’il aura sur dos pour éviter de devoir mettre des colorants.

Le camérapace

 

Le camérapace est une version moderne du drone qui permet de filmer de très haut. Il existe toutes sortes de camérapaces : des camérapaces de plaine ou de montagne, qui chassent des marmotaries ou pêchent des saumontres.

Le camérapace plane le plus souvent en profitant de l’air chaud qui monte et a un très gros zoom, ce qui lui permet de filmer des détails de loin. Il est utilisé par les chaines de télévision et les réalisateurs de cinéma pour faire des films.

Il réalise des documentaires passionnants car il peut filmer dans les endroits les plus inaccessibles comme dans l’Himalaya.

Il peut faire des effets spectaculaires car, quand il descend en piquet, il peut atteindre une vitesse de 100 km/h.

Le caméléonde magnétique

 Le caméléonde magnétique est insectivore : il mange des mouches, des papillons, des sauterelles ou des criquets. Pour attraper ses proies il projette sa langue à 1/10ème de seconde.

Le caméléonde magnétique est un  système d’échange d’informations secrètes. Il est très utilisé par les agents secrets pour envoyer des messages codés. Le message est codé par la couleur qu’il a au moment de l’envoi et il faut que le caméléonde qui le reçoit ait la même couleur pour le décoder.

Les couleurs du caméléonde magnétique varient avec ses émotions.

Le caribouquin

Le caribouquin est très érudit, il connait tout sut tout, il vit dans le grand nord canadien et permet d’apporter la culture dans  toutes les régions pas très peuplées.

C’est une bibliothèque à lui tout seul, qui se déplace et qui ne consomme aucun papier pour arrêter de détruire la forêt.

Il aime lire la nuit aussi mais il lui faut pour cela des œufs lumineux d’ampoulette. Comme il ne peut pas les attraper car les ampoulettes pondent dans des nids très haut, il attend en bas en espérant qu’un œuf tombe.

Comme sa fourrure est très épaisse il peut amortir leur chute et les œufs ne se cassent pas. Parfois on se demande si les ampoulettes ne font pas tomber des œufs exprès pour être gentilles avec les caribouquins qui sont de grands sages.

Ils ont sur leurs bois un grand livre qui contient tous les livres du monde.

Le koalapin

 Le koalapin est lui aussi une espèce due à la maladresse des scarabêtises.

Les gênes d’un lapin et d’un koala se sont mélangés pour donner un animal herbivore qui vit dans les arbres avec de grandes oreilles.

D’ailleurs, on voit souvent les koalapins accrochés à un eucalyptus avec leurs oreilles qui volent au vent.

Les koalapins ne font pas grand-chose à part manger des feuilles et des petites branches et sauter d’arbre en arbre. Quand ils sont fatigués après quelques bonds, ils font la sieste pendant vingt heures.

Comme ils se reposent beaucoup, leur fourrure est plus épaisse sur leur postérieur pour former comme un petit coussin.

Le manchocolat

Le manchocolat est une espèce protégée car il est très très rare.

Cela ne l’empêche pas d’avoir des prédateurs : il est chassé par le pingouinfre qui adore ses œufs en chocolat et qui n’hésitait pas à l’éventrer. Mais depuis que le caribouquin lui a lu l’histoire de La poule aux œufs d’or, il se contente de ses œufs.

Le colibrioche malgré sa petite taille chasse aussi ses œufs pour ses brioches aux pépites de chocolat.

Le manchocolat se nourrit exclusivement de fèves de cacao qu’il trouve dans le jardin de son voisin et ami le manchodière. En effet celui-ci peut régler son thermostat de telle sorte qu’il fasse une chaleur tropicale dans son jardin.

En février, les manchocolats passent des contrats avec les patrons d‘usine de chocolat pour préparer les œufs de Pâques.

L’ordinosaure

Les scientifiques du laboratoire secret ont écouté les demandes des historiens qui voulaient pouvoir garder les archives sur les temps passés.

Pour faciliter leur travail, ils ont créé des ordinosaures à partir de fossiles de dinosaures et de  vieux ordinateurs qu’il fallait recycler.

Les historiens ont avec eux des animaux dociles qui les suivent partout et qui ont en eux la mémoire de tout ce qui s’est passé depuis leur époque.

Heureusement pour les historiens, les scientifiques ont trouvé un fossile de gentil diplodocus et pas un de tyrannosaure, ce qui fait qu’ils n’ont rien à craindre.

Bon c’est vrai qu’il prend de la place mais il est très utile et on ne risque pas de le perdre…

…à moins qu’il ne disparaisse une nouvelle fois.

Grâce aux ordinosaures, on sait maintenant exactement   ce qui  a exterminé leurs ancêtres il y a 65 millions d’années.

Mais ça, c’est une autre histoire !

On vous la racontera dans le livre de l’année prochaine.